Si je partirai vers une île déserte
ce serait l'aventure. Y a quelque chose qui me dit que cet article va être vite vite écrit (mes paupières sont lourdes, mieux vaut ne pas compter jusqu'à 3). Dans mes bagages j'emporterai le livre (que j'ai reçu en cadeau oui encore, tout cet amour c'est louche, serait-ce l'effet offrez du JM Pontier ?) Habiter dans les arbres.
Voilà. Que dedans il y a plein d'idées et de style pour tous les goûts et les plans pour la marche à construire à la fin. Oui parce qu'en fait ce serait pas une île déserte. C'est quand même pas moi qui vais construire la cabane hein. Bien. Donc c'est vrai qu'en même temps, vivre à plusieurs dans un même endroit c'est un peu le cauchemar (pas la peine de me regarder comme ça c'est jean paul qui louche qui l'a décrété). D'où la nécessité d'aller crier avec les singes, de méditer au coeur de la canopée voulais-je dire. D'ailleurs ils ont pas chaud avec toute cette fourrure, en plus même pas ils vont se rafraîchir dans l'eau. Bizarre. Dans mon hamac de crâneuse, je ne resterai cependant point tout le temps, les escarres ne passeront pas par moi. Qu'est-ce que je ferai (elle veut tout savoir Chrys la coquine). Trop de choses à mon avis. Mais rester sous l'arbre au calme ça s'apprend pas en un jour (comme la construction de Paris). Donc, en vrac, j'irai dans l'eau et y resterai des heures sans même m'en apercevoir ce n'est que quand la marée aurait montée, euh non. Je ferai du jardin, je planterai des têtes de nana d'ananas par exemple. Je boirai du jus de mangue (parce que les cocotiers ils ont des maladies et du coup les noix de coco y en a pas, bof de toute façon c'est un peu galère à ouvrir je crois) par contre je ne sais pas trop encore comment je le préparerai (au pilon ?). Je ramasserai des coquillages, enfin tous les coquillages parce qu'ils sont tous différents et beaux à leur manière bien sûr; je m'arrêterai cependant assez vite, car c'est lourd et puis surtout j'ai rien pris pour les mettre, sans compter qu'à l'aéroport ensuite ça fait désordre de sentir le fruit de mer. Bref. Quoi d'autre, je pourrai faire, ah oui je discuterai avec les gens et avec les mains car on aurait ce point commun de ne parler qu'une langue en perdition mais pas la même bien sûr. On se comprendrait pas vraiment mais en même temps cela nous éviterait de parler pour ne rien dire. Ah et puis tiens j'essaierai aussi de slackliner ou plutôt de trickliner. Ce qui devrait m'occuper un bon moment.
Je me trouve plutôt prête pour le voyage. Je peux y aller ? (En plus on sent bien que j'en ai un peu besoin).
Inspiré par Chrys.